
C’est quand le bonheur?
Avec tout ce qui se passe en ce moment partout dans le Monde, tous les conflits, toutes les horreurs, toute la violence, toutes les règles imposées par une société qui change du tout au tout et dans laquelle on a souvent du mal à trouver notre place, on a parfois tendance à ne plus savoir ce qu’est le bonheur.
On l’attend, on se bat en quête de celui-ci, on pense que c’est un objectif qu’il faut atteindre, ou quelque chose auquel on n’a pas droit. On se demande quand il va arriver, quand est-ce que ce sera notre tour, parce qu’après tout, l’apogée d’une vie, c’est d’être heureux et on se dit que si on ne l’est pas, c’est qu’elle ne vaut pas le coup d’être vécue.
On se remet en question, on s’interroge sur comment l’obtenir, ce bonheur dont on rêve tant. Certains tentent de l’acheter, d’autres le retrouvent secrètement dans leurs rêves.
Pourtant, le bonheur n’est ni quelque chose de matériel, ni un but, ni sélectif. Chacun y a droit, chacun peut le ressentir, chacun peut le créer.
Comment?
C’est simple. Le bonheur est partout, sous toutes ses formes. Qu’il s’affiche sur le sourire ému d’un papa qui prend son enfant pour la première fois dans ses bras ou lorsqu’un ami nous fait rire de bon cœur. Le bonheur, c’est regarder un coucher de soleil près de la personne que l’on aime, préparer des gourmandises et lécher la cuillère, apprécier la douceur d’un pull ou la chaleur d’un bain. C’est savoir prendre du recul sur les tracas de la vie et s’offrir un instant pour ressentir que l’on vit.
On vit.
On existe. On est quelqu’un, capable d’aimer, de donner et de partager.
Il n’y a pas d’heures, de lieux ou de dates pour être heureux et communiquer ce sentiment. Le bonheur, c’est nous qui le construisons et qui le répandons.
Il suffit d’ouvrir les yeux et de le choisir.