
Chronique d’une atrophiée de la communication – S1Ep2: Le boulot.
aaaaah le boulot, endroit si hostile pour une atrophiée! Devoir gérer le patron très froid, les collègues, les clients, les e-mails ou les SMS…
Dans le cadre du travail et trop souvent, on a tendance à prendre les remarques que notre entourage nous fait comme des critiques personnelles. Ce n’est d’allleurs pas quelque chose réservé aux atrophiés, mais plutôt une tendance générale. Or, dans la plupart des cas, le but n’est en aucun de nous descendre en tant que Nous, mais plutôt de nous aider à travailler sur nos points faibles.
On arrête donc de penser que c’est nous-mêmes qu’il faut remettre en question et, avant de se sentir blessée personnellement, on se rappelle que dans tous les cas, ce n’est pas notre personnalité qui est pointée du doigt mais plutôt une manière de faire qui n’est pas forcément efficace.
Dernièrement, on m’a reproché mon manque d’organisation. Puisque je travaille tous les jours sur le fait de rester ouverte dans toutes les situations, j’ai écouté ce qu’on avait à me dire et je me suis dit: « Bon c’est vrai que niveau planification, je suis loin un d’être au top. » Ben ouais, quand tu prévois que tu vas faire le ménage de ta maison en 45min, que dedans tu as casé ta douche et un makeup pour sortir avec les copines, tu te retrouves très souvent en serviette, le balai à la main et le mascara qui coule quand ta bande débarque chez toi. Du coup, forcément, on te fait la remarque au travail dans un cadre professionnel puisque tu prévois trois mille choses que tu n’arrives pas à faire. CQFD.
Une question d’ego.
Si on y réfléchit, le fait de prendre tout pour soi est en réalité une bête question d’ego. Je sais que je te froisse en disant ça, mais prendre mal le fait qu’on soit bordélique, c’est parce qu’on considère qu’on est déjà suffisamment une Warrior que pour avoir droit à des remarques, quelles qu’elles soient. Ah ben Si.
On veut tellement être parfaite qu’au final, nous faire la moindre remontrance nous blesse ou nous met hors de nous.
On respire donc: tu es bordélique mais ta capacité à créer est exceptionnelle. Tu es désorganisée mais tu es multi-tâches. Et cætera.
Chacun ses qualités, chacun ses défauts. Le principal dans tout ça c’est d’apprendre à les entendre afin de faire de nos points faibles notre force!
Oui, mais comment?
D’abord en gardant à l’esprit que la remarque ne nous concerne pas en tant que notre Nous profond.
Pour arriver à passer cette barrière, j’imagine tout simplement qu’il y a deux Gabrielle: une au travail, qui s’adapte à son équipe et son environnement, et LA Gabrielle indépendante, qui aime très fort et qui rit sincèrement.
Grâce à ce schéma, j’arrive à écouter sans me sentir blessée et remettre en question toute ma manière de fonctionner. Je me dis que ce genre de discussion me permet simplement de travailler plus dur dans certains domaines et je ne mélange plus jamais mes émotions avec le travail.
Le fait de procéder ainsi laisse ouvert le dialogue et évite des conflits inutiles. La discussion, au départ désagréable, devient alors plutôt un coaching super motivant qui nous donne envie de toujours être meilleure.
Ça donne plutôt envie se mettre à discuter, Non?
Gabrielle Charlier.