
Instagram, cette thérapie qui te décomplexe et te fait aimer ton corps…
Instagram n’a pas que du mauvais, en fait.
Lectrice, tu sais bien que pendant longtemps, j’étais complexée par mes minis seins et mon petit corps d’adolescente qui veut pas grandir.
Avec le temps, j’ai appris à ne plus être dérangée par mes piqûres de moustique, et j’ai carrément accepté ma petite poitrine il y a peu quand j’ai assisté à un défilé où une des mannequins avait décidé de se faire poser des prothèses, qu’elle avait des énormes boobs plus gros que sa tête et en était fière, à tel point que c’était ridicule.
Bref. Je me promenais tranquillement sur Instagram, quand je suis tombée sur ça:
Autant te dire que je ne comprends pas vraiment la démarche de toutes ces nanas qui se sont fait poser des implants tellement énormes que leur corps paraît disproportionné. Mais je ne juge pas, après tout, chacun fait ce qu’il veut, du moment qu’on est heureux.
Mais du coup, je veux encore moins changer mon corps de mi-femme mi-fille parce que, même s’il avait tendance à beaucoup me complexer parce que je n’avais pas les bonnes formes là où il fallait et les bonnes dimensions pour ressembler aux filles des magazines que j’adulais adolescente, il me correspond, il est « moi » et ce n’est pas parce que je fais un 80A combiné à 1m57 et un peu de cellulite sur les fesses que je ne peux pas être une vraie femme, féminine et sensuelle.
Je ne veux ni maigrir, ni grossir, ni passer ma vie à fréquenter les salles de sport pendant des heures, ni aller chez un médecin qui, en fonction de l’époque et de la mode, me montrera avec son feutre rouge tous les supposés « défauts » qui feront que je ne suis pas dans le coup.
J’ai plutôt envie de manger équilibré mais manger de tout, me régaler en dégustant un bout de chocolat ou un sorbet framboise sur la plage à Marseillan sans culpabiliser, faire quelques abdos et un peu de cardio quotidiennement histoire de garder la forme, mais surtout, profiter de la vie et de ses petits bonheurs, sans être obsédée à l’idée de ressembler à celle à laquelle on veut que je ressemble et pas à celle que je suis vraiment.
C’était mon quart d’heure « superficielle mais pas trop » de la journée.