
#Running : la #timetomove de Vittel, on en parle?
Hello les poussins! Voilà quelques semaines que je n’écris plus vraiment sur le blog et pour cause: je travaaaaaaille! Ben oui, de nombreux changements ont eu lieu dans ma vie mais je vous en parlerai dans de futurs articles dédiés à ce sujet (d’ailleurs, je fais un spécial Big Up à tous ceux qui me suivent sur Instagram et Snapchat, vous êtes les meilleurs coeur coeur coeur). Cependant, je voulais qu’on parle de la #TimeToMove de Vittel!
BREF. VENONS-EN AUX FAITS.
Vous savez que Chrys et moi nous sommes lancées le défi de participer à la course que Vittel organise à la fin du mois d’octobre, à Paris. Vous savez également que nous avons un coach du tonnerre qui s’appelle aussi Chris mais lui, avec un “i”, qui nous pousse les fesses pour nous faire avancer. (Likez sa page même si c’est juste pour mater, il est canon)
Si je devais vous faire un premier compte rendu, je peux vous assurer que courir une heure, c’est extrêmement compliqué. La première séance, j’ai cru que j’allais m’évanouir toutes les dix minutes et je priais le Seigneur pour qu’il m’achève. Le lendemain, j’avais tellement mal partout que je suis allée au travail en jogging.
Bon ok en pyjama mais ne le dites pas au grand Chef.
La semaine d’après, j’ai cherché des excuses pour ne pas y aller, mais je n’allais pas laisser ma soeur dans ce pétrin infernal. Du coup, j’y suis allée quand même, en me disant que “ça me changerait les idées”.
HA. HA.
Chris avait fixé la barre plus haut en nous faisant pousser des accélérations. J’ai passé l’heure à mordre sur ma chique et à me dire “Gab, t’as fait pire. T’as fait vraiment pire, souviens-toi il y a quelques années, où tu faisais 10km en vélo pour aller te baigner au Gouleyrous à Tautavel. Souviens-toi que tu passais ton temps à marcher, parfois pour faire 5/7km dans la même journée. T’as traversé des marécages PLEIN DE SERPENTS et D’ARAIGNEES d’eau pour trouver une petite rivière perdue au milieu des Corbières. Tu peux bien faire des tours de stade, merde.” J’ai même un jour escaladé une falaise sans baudrier, juste pour gagner du temps parce que c’était fun. Je m’en rappelle aujourd’hui et je tiens à remercier mon ange gardien qui a quand même super bien fait son boulot ce jour-là. Et les autres jours. Bref, je m’égare.
Séance finie, mon corps n’était que douleur, ma tête voulait tout arrêter pour aller élever des chèvres au Tibet. Mais même si j’étais mal et que je maudissais mon coach (c’est juste quand on court que je te maudis, le reste du temps je t’aime bien mais vraiment quand on court je ne te souhaite pas d’être heureux dans la vie) je me suis dit:
TU AS SURVECU MEUF.
Ben ouais les gars, j’ai sur-vé-cu. J’ai failli passer l’arme à gauche 36 fois mais je suis quand même restée debout. Bon certes, très rouge mais debout. Et c’est là que ça à fait “bingo” dans ma tête: si j’ai survécu deux fois, je peux survivre à chaque fois.
Séance 3: aujourd’hui.
Chrys n’est pas là mais moi si. Chris décide d’aller au parc de la Boverie (tu suis l’histoire des Chr”y”/”i”s ou pas?) à Liège pour courir.
Why not me dis-je, petite séance tranquillou Loulou au bord de l’eau près des canards et des lapins, je kiffe. On commence à courir et là, je vois qu’on ne s’arrête pas.
On ne s’arrête pas.
On ne s’arrête pas.
Et là (énormément de “et là” dans cet article), Chris me dit qu’en gros, je dois courir jusqu’à ce que je sente que vraiment je suis au bout du bout. Je m’exécute. Au passage, on a même papoté de sa vie, de la mienne, en courant. Un genre de jogging à la Desperate Housewives. Enfin je vous dis ça mais on a discuté cinq minutes et je m’étouffais donc nous avons fini la séance dans le silence, puisque j’ai des gros gros problèmes de souffle à cause de mon asthme et au fait que je fume (bouuuuuuuuuh-).
Séance terminée, je me rends compte que nous avons couru 55 minutes, en ne faisant que trois pauses. Bon, des vraies pauses, certes, où on papotait, mais quand même. Je veux dire, je suis passée d’une séance où je sentais que j’allais m’évanouir toutes les dix minutes à une séance où cela ne m’est arrivé qu’une fois (mais sérieux là, j’ai pensé que c’était la bonne). Et quel sentiment de victoire sur le monde que d’avoir réussi à courir 15 minutes sans m’arrêter! Je pensais que jamais je n’y arriverai. J’ai même ressenti le fameux “second souffle” dont tous les coureurs parlent. On pense que ce sont des foutaises, mais en fait, c’est vrai! D’un coup d’un seul, j’ai eu l’impression que je n’avais plus à contrôler mon asthme!
Je l’ai faiiiiiiiit!
Alors c’est sûr, je ne vous cache pas qu’une fois la course terminée, je ne serai pas du style à me lever tôt comme ma soeur pour aller faire mon jogging. Non non non. Déjà moi, je veux dormir le matin, de un. Et de deux, courir n’est vraiment pas quelque chose qui me plaît, du moins pour le moment. Je subis ma vie, et quand je dis ça, je pèse mes mots. Je suis en plein combat avec moi-même à chaque séance pour ne pas être envahie par la panique de ne plus savoir respirer, j’enfouis au plus profond toutes les larmes qui veulent couler tellement je me fais violence, et pendant que je cours, je pense. Je pense à tellement de choses, que j’oublie que je cours.
Psychopathe ici.
Je pense aussi bien au passé qu’au futur. Je pense à ma famille et mes amis dans le Sud, je pense à ma future vie de Conseillère en Style chez ADNC, je pense à ce que je vais engloutir en rentrant, à la manière dont je vais assassiner mon coach… Je pense à tout sauf au fait que je cours.
Et bim, pendant que je montais mon plan diabolique pour l’éliminer en douce, 15 minutes s’étaient écoulées!
Fou ça hein?
Bref, je suis super heureuse, même si pour vous, professionnels de la torture jogginale, vous trouvez ça dérisoire. Si même la prochaine fois je cours 15m42 secondes je serai heureuse et fière.
Ah, et je continuerai à le dire dans mes Snaps, même si vous êtes deux ou trois à me suivre pour me dire que je suis une merde: continuez, j’adore, ça me fait trop plaizzzz !
Pour celles et ceux qui souhaitent voir des vidéos en live:
Pour terminer, je voulais dire merci, mille fois merci à Chris de m’encourager, de me pousser, de m’aider à battre mes vieux démons, tout ça tout ça. Si vous aussi, vous avez envie de vous dépasser, de vous sentir fière, de voir votre corps changer, n’hésitez pas à l’appeler, il est vraiment top top top!
Gaby.
Florence Casse
Je me suis reconnue dans CHACUN de tes mots et de tes souffrances!
Par contre, je ne me suis pas (encore) reconnue dans tes progrès 😀
Mais j’imagine que ça viendra… quand j’aurai repris le sport 🙁
Gniaaaah! Continue de partager tes efforts et tes avancées, avec un peu de chance, ça nous filera un peu de motivation pour en faire de même 😉
Bonne continuation Gaby!
Gaby
Florence CasseMohhhh mais oui si j’y arrive tout le monde peut y arriver!
Perso aujourd’hui j’ai super mal aux poumons lol
Juliette Leroy
Cet article m’a fait énormément de bien, merci <3
Il me rappelle ce qu'est la persévérance quand on commence quelque chose de nouveau qui nous dépasse (du moins c'est l'impression qu'on a souvent). Je me reconnais dans ton article…. c'est bête mais je viens d'arriver à Paris, j'ai commencé mes études dans une ville nouvelle loin de ma famille et nom de dieu que c'est dur de sortir de sa zone de confort et de ne pas tout lâcher sur un coup de tête !
Je te soutiens à 2000% ma belle, hâte de voir quand tu seras capable de courir 1h en appréciant ce moment 😉
Audrey
Je te rassure, au début on n’aime pas, c’est une vraie torture. Mais dès qu’on arrive à courir 30 minutes sans s’arrêter, on ne crache plus ses poumons, même après 1h (sauf si on fait un sprint, évidemment) et c’est LA (lol) que ça devient plus agréable. Bon le problème du souffle est envolé mais les problème des jambes qui tiennent ou pas plusieurs bornes d’affilée est bel et bien installé, mais si on augmente tout doucement les distances (1-2km supplémentaire par semaine max), tout va bien.
A toi le bituuuuuuume!
Ps : c’est quel stade? Je vais généralement à celui de Cointe mais il est souvent bondé par un groupe de running et c’est chiant de slalomer entre tout le monde…