Shameless: déjanté mais délicieux.

Il est vrai que l’on me parle depuis quelques temps de la série Shameless et que, n’étant pas trop une adepte des séries « familles » je n’y prêtais pas réellement attention. Seulement voilà, l’après-midi et le sale temps combinés ont fait que je me suis dit « allez, vas-y teste, au pire, tu remets Walking Dead au début si t’aimes pas ».

Me voici donc dans mon canapé, en mode baleine échouée, à regarder le premier épisode. Les dix premières minutes, j’avoue que je me suis dit « ouais non laisse béton ça ressemble à Weeds, je vais me lasser ». Puis voilà que trois épisodes plus tard, ma pensée était toute autre.

Shameless, c’est en effet un mélange de Weeds, de Skins et puis aussi de Malcom. C’est l’histoire d’une famille complètement déjantée mais unique: on a un père, alcoolique, limite sdf et qui finit toujours ses soirées ramené par les flics à son domicile, la grande sœur qui s’occupe de toute la marmaille (oui parce qu’ils sont six gosses), les gosses en question qui vont de 3 à 18 ans (à peu près) et les voisins qui viennent squatter parce qu’ils sont trop potes.

A ça, tu peux ajouter le fait qu’ils sont pauvres, mais qu’ils ont une organisation de fou et qu’ils sont une famille hyper soudée à qui il arrive des histoires complètement tirées par les cheveux mais assez passionnantes.

Je te vois venir copine, tu te demandes si oui ou non y a une histoire d’amour dans tout ce bazar. Eh beh oui. Une vraie trop choue où tu fais « mooooooh » et « awwww » toutes les 5 minutes.

La série en elle-même est assez trash, donc pas à voir avec des enfants en bas âge. Je ne dis pas qu’on est dans l’horreur ou le gore, mais disons que certaines scènes ne sont clairement pas faites pour des gosses.

 Bref, une série qui m’a surprise et que je conseille vivement!